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Santé cardiaque

Infarctus : préserver sa vie sexuelle pour augmenter ses chances de survie

Avoir des rapports sexuels plus d’une fois par semaine lorsqu’on a eu un infarctus diminue de 27% le risque de décès. 

Infarctus : préserver sa vie sexuelle pour augmenter ses chances de survie torwai/ISTOCK




S’épanouir dans sa vie sexuelle permet de vivre plus longtemps. D’après des chercheurs israéliens, les personnes ayant été victimes d’un infarctus ont plus de chances de survie si elles sont actives sexuellement. L’étude a été publiée dans The American Journal of Medicine. 

Plus on fait l’amour, moins on risque de mourir 

1 120 personnes ont été recrutées pour participer à l’étude. Toutes avaient fait un séjour dans un hôpital après un infarctus aigu du myocarde entre 1992 et 1993. Elles ont renseigné des informations sur leur vie sexuelle au moment de leur hospitalisation, puis entre 10 et 13 ans plus tard. Les chercheurs ont constaté un lien inversé entre activité sexuelle et risque de décès : plus les personnes avaient une vie sexuelle active, moins elle avaient de risques de mourir. Les participants ayant eu plus d’un rapport sexuel hebdomadaire dans l’année précédant leur infarctus avaient un risque de décès inférieur de 27%, en comparaison aux personnes qui n’en ont pas eu du tout pendant cette période. 

Une vie sexuelle qui peut diminuer avec les années 

Au début de l’étude, 42% des participants avaient des rapports sexuels au moins une fois par semaine, et 6% n’avaient plus du tout de vie intime. Au bout de dix ans, les taux sont passés à 21% pour les premiers et 27% pour les seconds. Certains facteurs sont associés à cette baisse de l’activité sexuelle : un âge plus avancé, le fait d’être une femme, des problèmes de santé non cardiaques ou le manque de partenaire stable. Tout le monde n'est pas concerné par la dégradation de la vie sexuelle. En France, une étude de Terre des seniors montre que 45,6% des plus de 50 ans sont satisfaits de leur vie sexuelle. Pour plus de 64% d’entre eux, le vieillissement du corps n’a pas eu d’impact sur la sexualité. 

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