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L’alcool, compagnon trop fidèle des violences conjugales

En 2018, alcool ou drogue étaient présents dans 55% des violences conjugales, chez l’auteur ou chez la victime. 71839862/sdecoret - stock.adobe.com

Alcool et psychotropes sont désormais reconnus comme un facteur causal très présent dans les violences intrafamiliales. Des addictologues lancent l’alerte.

Il existe un levier pour réduire le fardeau des violences conjugales. Des études scientifiques concordantes permettent aujourd’hui d’affirmer qu’une réduction de la consommation d’alcool en France minimiserait ces drames que vivent au quotidien des dizaines de milliers de personnes. Pourtant, le sujet est absent des réflexions engagées dans le cadre du Grenelle contre les violences conjugales, ouvert en septembre par le gouvernement. Alors que des mesures doivent être annoncées fin novembre, cinq associations d’addictologie publient ce lundi, sur le site web du Figaro Santé, une lettre ouverte pour attirer l’attention des ministres sur cette lacune. «Le consensus dans la communauté scientifique nous impose d’agir sans tabou pour prévenir ces comportements et leurs conséquences toujours douloureuses et parfois mortelles», écrivent-ils.

L’étude nationale des morts conjugales violentes survenues en 2018 montre qu’alcool ou drogue étaient présents dans 55 % des cas, chez l’auteur ou chez la…

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8 commentaires
  • Edmonde

    le

    Il faut interdire la vie, car elle tend vers la mort.

  • Syen

    le

    Ce qui est rassurant c'est que la vente d'alcool baisse d'année en année. D'ici 40 ans ce phénomène se résorbera de lui même.

  • No Country For Old Man

    le

    Volontaire pour intégrer une cohorte d’alcoolisés scientifiques. Pure malt.

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