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Sexoblogue.fr : Des conseils d’experts pour une sexualité épanouie

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les thérapeutes de couple et les sexologues sans jamais oser le demander…

16 avril 2024 dans Articles invités par

#jesuissexo : l’enquête qui vous parle de celles et ceux qui n’ont pas de titre…

Deux mois après le début de l’étude #jesuissexo, 940 personnes ont déjà participé à celle-ci. Avec toute la prudence liée au fait que cette enquête n’est pas terminée, nous pouvons dès à présent, vous proposer quelques éléments statistiques préliminaires, qui devront impérativement être validés dans les prochains mois, par une analyse fine et approfondie.

Comment prendre en charge les comportements sexuels problématiques dans la Maladie de Parkinson ?

11 avril 2024 dans Maladies et sexualité par

Journée Mondiale de la maladie de Parkinson

La Journée Mondiale de la Maladie de Parkinson a lieu chaque année le 11 avril dans le but d’aider le grand public à mieux comprendre la maladie, son fonctionnement, le rôle des traitements, les aides, les bonnes pratiques qui permettent d’améliorer le parcours de soins et plus largement le parcours de vie.

Si les troubles de la fonction sexuelle sont largement reconnus et étudiés dans la Maladie de Parkinson, l’hypersexualité est un effet secondaire de la maladie et de ses traitements qui est moins connue.

A l’occasion de cette Journée Mondiale, voici un article sur la prise en charge des comportements sexuels problématiques liés à la maladie de Parkinson : comment les dépister, comment les différencier, comment les prendre en charge ?

Les dysfonctions sexuelles sont un symptôme non-moteur fréquents de la maladie de Parkinson 1. La sexualité peut être affectée directement ou indirectement :

  • par la maladie et par ses comorbidités,
  • par les médicaments et les autres traitements associés,
  • par les conséquences générales d’une maladie chronique (fatigue, faiblesse, mobilité réduite, problèmes de concentration)
  • ou encore par les problèmes psychosociaux (dépression, anxiété, baisse de l’estime de soi et de l’image corporelle, changements de rôle et difficultés dans les relations) 234.

Les hommes et les femmes atteints de la maladie de Parkinson déclarent éprouver une insatisfaction sexuelle567, et ils classent les dysfonctions sexuelles au 12e rang des 24 symptômes les plus gênants liés à la maladie de Parkinson8.

Des études antérieures ont rapporté deux aspects principaux des problèmes sexuels chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson :

  • une fonction sexuelle altérée (par exemple, une diminution du désir, une dysfonction érectile ou des difficultés orgasmiques)
  • et une préoccupation sexuelle accrue (par exemple, un comportement sexuel compulsif ou une hypersexualité)910.

Si les troubles de la fonction sexuelle sont largement reconnus et étudiés dans la Maladie de Parkinson, l’hypersexualité est un effet secondaire de la maladie et de ses traitements qui est moins connue.

Références

  1. Chaudhuri et Al. (2006) International multicenter pilot study of the first comprehensive self-completed nonmotor symptoms questionnaire for Parkinson’s disease: The NMSQuest study. Mov Disord, 21, 916-923.[]
  2. Kotkova P, & Weiss P (2013) Psychiatric factors related to sexual functioning in patients with Parkinson’s disease. Clin Neurol Neurosurg, 115, 419-424.[]
  3. Kummer et Al. (2009) Loss of libido in Parkinson’s disease. J Sex Med, 6, 1024-1031.[]
  4. Bronner et Al. (2015) Sexuality in patients with Parkinson’s disease, Alzheimer’s disease, and other dementias. Handb Clin Neurol, 130, 297-323.[]
  5. Bronner et Al. (2004) Sexual dysfunction in Parkinson’s disease. J Sex Marital Ther, 30, 95-105.[]
  6. Wielinski et Al. (2010) Sexual and relationship satisfaction among persons with young-onset Parkinson’s disease. J Sex Med, 7(4 Pt 1) 1438-1444.[]
  7. Bronner et Al. (2014) Correlates of quality of sexual life in male and female patients with Parkinson disease and their partners. Parkinsonism Relat Disord, 20, 1085-1088.[]
  8. Politis et Al. (2010) Parkinson’s disease symptoms: The patient’s perspective. Mov Dis, 25, 1646-1651.[]
  9. Sakakibara et Al. (2001) Questionnaire-based assessment of pelvic organ dysfunction in Parkinson’s disease. Auton Neurosci, 92, 76-85.[]
  10. Solla et Al. (2015) Paraphilias and paraphilic disorders in Parkinson’s disease: A systematic review of the literature. Mov Disord, 30, 604-613.[]

Les relations extra-couple : Pratiques et Secrets

10 avril 2024 dans Enquêtes invitées par

Une étude IFOP de 2016 révèle que 33% des femmes admettent avoir eu un rapport sexuel avec une autre personne que celle avec qui elles étaient en couple contre 49% des hommes1.

Près de 40 % de la population est donc concerné par les relations en dehors du couple officiel et pourtant le sujet reste encore extrêmement tabou. 

Les organisations des couples contemporains et leur communications au sujet des relations extra-couple restent mal connues et différentes configurations de couples apparaissent et se démocratisent. En effet, plusieurs formes de non monogamie existent : elle peut être dissimulée et pratiquée secrètement en dehors d’un couple officiellement reconnu, elle sera alors définie comme une tromperie, une infidélité ou un adultère.

« La notion ancienne d’adultère, traduisant une norme culturelle, sociale et religieuse, a de fait cédé la place à la notion d’infidélité» 2. Ou bien elle peut être négociée dans un contrat intime du couple et définie par ce dernier, il s’agira alors de non monogamie consensuelle tel que le polyamour, l’échangisme, une relation ouverte ou un couple libre.

Ces nouvelles organisations viennent questionner les normes sociétales. 

Références

  1. IFOP. (2016). Les Français et l’infidélité. Paris: IFOP. Récupéré sur https://www.ifop.com/publication/les-francais-et-linfidelite/[]
  2. Le Van, C. (2010). Les quatre visages del’infidélité en France, une enquête sociologique. Paris: Editions Payot & Rivages.[]

Quelques repères dans le champ de la santé sexuelle 

7 avril 2024 dans Points de repères sexo par et

Qu’est-ce que la stratégie nationale de santé sexuelle ?

La première stratégie nationale de santé sexuelle a été lancée en 2017. Elle définit les grandes orientations nationales, partagées au niveau interministériel, en faveur d’une meilleure santé sexuelle de la population générale à l’horizon 2030.

Cette stratégie nationale de santé sexuelle investit le champ de la santé sexuelle et reproductive sous un angle global et positif

C’est un axe de Santé Publique prioritaire dont les orientations stratégiques s’articulent autour des grandes priorités suivantes :

  1. Promouvoir la santé sexuelle, en particulier en direction des jeunes ;
  2. Améliorer le parcours de santé en matière d’infections sexuellement transmissibles (IST), dont le VIH et les hépatites virales ;
  3. Améliorer la santé reproductive ;
  4. Répondre aux besoins spécifiques des populations les plus vulnérables ;
  5. Promouvoir la recherche, les connaissances et l’innovation en santé sexuelle ;
  6. Prendre en compte les spécificités de chacun, et notamment des populations vivant en outre-mer

Genre et orientation sexuelle : comment améliorer la santé sexuelle des personnes non-binaires ?

31 mars 2024 dans Points de repères sexo par

Journée internationale de la visibilité transgenre

La journée internationale de visibilité transgenre, aussi connue sous le nom de TDoV pour Trans Day of Visibility, est un événement annuel qui a lieu le 31 mars et qui est destiné à célébrer les personnes transgenres et à faire prendre conscience de la discrimination qu’elles subissent dans le monde entier.

A cette occasion, rappelons que les personnes transgenre, tout comme les personnes non-binaires, constituent un groupe particulièrement vulnérable au niveau de leur santé sexuelle, en partie liées aux représentations erronées et aux fausses croyances à leur sujet.

Les personnes transgenres, ou non-binaires, constituent un groupe particulièrement vulnérable au niveau de leur santé sexuelle, en partie liées aux représentations erronées et aux fausses croyances à leur sujet.

Ces populations subissent déjà des préjudices par ailleurs (sociaux ou autres) et, même si dans le domaine de la santé, ils sont globalement bien pris en charge, on oublie bien souvent d’en prendre soin dans le domaine de la santé sexuelle.

Il est important, pour bien prendre en charge les personnes transgenre, de connaître parfaitement le concept d’identité sexuelle, et il est important de montrer un maximum de bienveillance en respectant quelques principes que nous détaillerons plus loin.

Concepts de genre, identité de genre, orientation sexuelle, rôle sexuel et préférences sexuelles

Le modèle de l’identité sexuelle est un modèle créé en 1977 par Shiveley et De Cecco.

L’identité sexuelle définit un ensemble d’attitudes et de comportements qui déterminent le sexe, le genre, le rôle et l’orientation sexuelle d’un individu.

Il est important de découper chaque partie pour comprendre où on en est en tant qu’individu.

Modèle de l’identité sexuelle 
D’après Shiveley et De Cecco (1977)

Fiche repère cancer colorectal : Vie Intime et sexualité

23 mars 2024 dans Maladies et sexualité par

Atteindre le bonheur grâce à une vie affective et sexuelle épanouie

20 mars 2024 dans Points de repères sexo par

Être heureux dans son travail et dans la réalisation de ses projets sur le long terme, dépend d’un équilibre subtil entre épanouissement personnel, relationnel et affectif d’une part, et professionnel d’autre part.

S’il est vrai que beaucoup d’entre nous se plongent à corps perdu dans le travail lorsqu’un évènement douloureux survient dans leur vie, force est de constater qu’il ne s’agit là que d’une tentative d’évitement afin de ne pas se confronter à la réalité du problème qui, pourtant, persiste et parfois même, s’aggrave. Cela peut être une bonne stratégie dans un premier temps et permettre une prise de recul de la situation, n’empêchant pas pour autant le fait qu’il faudra bien s’y affronter tôt ou tard.

Ainsi, d’après notre expérience clinique et pratique, il est illusoire de penser que l’on peut être productif à long terme sur le plan professionnel si la vie personnelle est chaotique.

Sommeil et santé sexuelle : un lien étroit à ne pas négliger

15 mars 2024 dans Maladies et sexualité par

Le sommeil est un besoin fondamental du corps, essentiel pour la santé et le bien-être. Un sommeil de qualité permet de récupérer de la fatigue physique et mentale, et de régénérer l’organisme en profondeur. Cependant, le lien entre le sommeil et la santé sexuelle est souvent méconnu, et pourtant il est bel et bien présent.

En tant que professionnel de la santé, il est important de comprendre le lien entre le sommeil et la sexualité afin d’optimiser la prise en charge des patients présentant des troubles de la santé sexuelle. Dans cet article, nous allons examiner de plus près ce lien complexe entre le sommeil et la sexualité, et comment il peut impacter la vie sexuelle des individus.

De nombreuses études ont montré que le manque de sommeil peut avoir des répercussions négatives sur la santé sexuelle, tant chez les hommes que chez les femmes. Ainsi, le manque de sommeil peut entraîner une baisse de la libido, des problèmes d’érection chez les hommes, une sécheresse vaginale chez les femmes, ainsi qu’une diminution de l’énergie et de la motivation, ce qui peut rendre les activités sexuelles moins attrayantes.

Les troubles sexuels liés à la maladie rénale chronique

9 mars 2024 dans Maladies et sexualité par

La maladie rénale chronique (MRC) est une affection caractérisée par une dégradation progressive et irréversible de la fonction rénale. Les reins, organes essentiels, assurent la filtration des déchets et de l’excès de liquides du sang, la production d’urine et la régulation de l’équilibre chimique de l’organisme.

Au cours de la MRC, la capacité des reins à assurer ces fonctions diminue progressivement, pouvant conduire à diverses complications, notamment l’hypertension, l’anémie, des problèmes osseux et une accumulation toxique de déchets dans l’organisme.

La maladie rénale chronique (MRC) est définie comme une altération de la fonction rénale (DFG < 60) et/ou la présence de lésions rénales (hématurie, leucocyturie, albuminurie supérieure à 30 mg/24 h ou ratio albuminurie/créatininurie > à 3 mg/mmol) présentes pendant au moins trois mois, quelle qu’en soit la cause1.

Elle est classée en différents stades en fonction de la filtration glomérulaire estimée (DFG) et de la présence ou de l’absence de lésions rénales.

Les manifestations cliniques de la MRC peuvent comprendre une réduction de la diurèse, des œdèmes au niveau des pieds et des chevilles, de l’hypertension, une asthénie, des nausées, des vomissements, des prurits, des troubles du sommeil et une anorexie.

Les causes fréquentes de la MRC incluent des pathologies chroniques telles que le diabète, l’hypertension et certaines maladies auto-immunes. Elle peut également résulter d’une obstruction des voies urinaires, de récidives d’infections rénales ou d’anomalies congénitales rénales.

La MRC est une affection de longue durée nécessitant un suivi médical rigoureux. Dans les stades avancés, la MRC peut progresser vers une insuffisance rénale terminale, définie par un DFG < 15 ml/min (ce qui correspond au moment où les deux reins ont perdu plus de 85% de leur fonction), et nécessitera une dialyse ou une transplantation rénale.

Références

  1. HAS • Guide du parcours de soins – Maladie rénale chronique de l’adulte (MRC) • juillet 2021[]