Retentissements des pathologies prostatiques sur la sexualité
2 novembre 2024 dans Maladies et sexualité par Dr Arnaud ZELER
Movember (ou Movembre) est un événement annuel organisé par la fondation Movember Foundation Charity. Chaque année au mois de novembre, les hommes du monde entier sont invités à se laisser pousser la moustache dans le but de sensibiliser l’opinion publique et de lever des fonds pour la recherche dans les maladies masculines telles que les pathologies de la prostate. A cette occasion, il est important de rappeler que les troubles sexuels des hommes atteints de problèmes prostatiques sont bien présents, mais souvent négligés. La prise en charge et le traitement de la dysfonction érectile permettent pourtant d’améliorer les effets sexuels négatifs de l’hypertrophie bénigne de la prostate, les troubles de l’humeur associés à cette pathologie et même les effets secondaires des traitements des troubles urinaires. |
L’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) et les troubles urinaires du bas appareil (TUBA) font partie des maladies chroniques qui impactent le plus négativement la sexualité1.
Combinés à l’hypertrophie bénigne de la prostate, les troubles urinaires du bas appareil multiplient par 4 les risques de souffrir d’une dysfonction sexuelle, érectile ou orgasmique chez les hommes âgés. Non seulement elles perturbent le quotidien, mais diminuent également tant la qualité de vie en général que la vie sexuelle, relationnelle et psychologique de celui qui en souffre. Elles peuvent même être à l’origine de troubles anxieux et d’états dépressifs. Prendre en charge rapidement l’hypertrophie bénigne de la prostate et les troubles urinaires du bas appareil, permet d’améliorer l’humeur et, en parallèle, les fonctions urinaires et sexuelles des patients qui en sont affectés.
Références
- Colson, M.-H. 2014. « Conséquences psychologiques et sexuelles de l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) ». Sexologies 23 (2): 85‑90. https://doi.org/10.1016/j.sexol.2014.04.004.[↩]