Les sites de rencontres et l’estime de soi : l’amour et le sexe sur le net

Article invité

Cet article est un article invité écrit par Hélène Bétems, praticienne en psycho-sexologie, certifiée en hypnose, traumatologie et EFT de l’Ecole de de Psycho-sexologie de Paris La Défense depuis 2024.

L’amour et le sexe sur le net

Aujourd’hui, un français sur 4 est inscrit sur un site de rencontres. En quelques dizaines d’années à peine, depuis 1996, avec le lancement de match.com aux US, les sites de rencontres sont devenus d’incontournables acteurs de la rencontre.

  • Ludiques, intuitifs, ils dédramatisent la question de la quête amoureuse.
  • Chronophages, addictifs, ils réunissent des détracteurs inquiets de l’avenir de la rencontre spontanée dans l’espace physique.

Peut-on avoir confiance en ces sites qui vous promettent de rencontrer l’âme sœur ? Ne serait-ce pas plutôt le moyen de multiplier des rencontres sans lendemain : avec eux, le concept de la sexualité récréative s’est développé ? Quelles sont les limites de la volonté de jouir à tout prix ? Ces questions méritent d’être posées.

Après avoir tenté de répondre à ces interrogations, une autre question se pose : quel usage fait-on de ces sites, et comment les utilisateurs et utilisatrices sont-ils impactés ? L’expérience de la sexualité profite-t-elle de la même manière aux hommes et aux femmes ? Apporte-t-elle un nouvel espace de liberté, de la nouveauté, ou au contraire, est-elle réductrice ?

Le paysage affectif en France

D’abord, un tour d’horizon du paysage affectif en France : le nombre de mariage reste stable, mis à part un pic en 2020 à 305 000 mariages, depuis 1970 (INSEE FOCUS n°18 du 12/02/2015), le nombre de mariages baisse, avec un marqueur en dessous de 300 000 depuis 1984.

Le taux de nuptialité pour 1 000 habitants est passé de 7,8 en 1970 à 3,4 en 2019, tandis que l’âge moyen pour se marier est passé pour les femmes de 22,6 à 31,6 ans et pour les hommes de 24,7 à 33,2 ans. Ils étaient célibataires avant de dire OUI pour 92,5% des femmes et 92,1% des hommes en 1970, et pour 81,1% des femmes et 80,4% des hommes en 2018 (INSEE références 27/02/20) . 

Cependant, le mariage n’est plus le seul mode de vie en couple. Il est complété par le PACS et l’union libre. Le couple reste le choix d’un Français sur deux. Quant au divorce, il représente en nombre la moitié des mariages. En 2023, il y a eu 120 000 divorces pour 240 000 mariages, selon les chiffres du ministère de la justice.

Entre 2006 et 2020, le pourcentage d’hommes vivant seuls tout âge confondu est passé de 37% à 39%, et pour les femmes de 42% à 44% (INED août 2023). Le dernier recensement de l’INSEE indique 18 millions de célibataires en France, soit à peu près 40%, dont 37% de femmes et 43% d’hommes. Si le couple reste la norme, le célibat augmente au détriment de celui-ci, tandis que l’âge pour se mettre en couple, tout comme le nombre de divorces, augmente. Ces tendances sont plus marquées dans les grandes villes.

Comment rencontre-t-on son partenaire ?

Auparavant, on rencontrait son conjoint dans le cercle amical, au travail, dans des soirées festives, ou lors des études. Aujourd’hui, la troisième place est occupée par les rencontres en ligne, suivies par les soirées festives et les études (Statistica 22/05/2023 – répartition des lieux de rencontres du conjoint des Français en couple depuis 2023).

La diversité des sites de rencontres

Les sites de rencontres ont le vent en poupe !

Ils sont de plus en plus nombreux et se différencient en proposant des rencontres correspondant au style de vie ou aux centres d’intérêt de leurs utilisateurs :

  • Tinder se veut démocratique, inclusif et ludique
  • Adopt touche un public jeune et urbain
  • Happn permet de retrouver ceux et celles que vous avez croisés
  • Elite et Attractive World sont attentifs à la catégorie sociale de leurs membres, acceptés sur parrainage
  • Grinder propose des rencontres extra-conjugales
  • Bumble promeut des valeurs égalitaires entre les hommes et les femmes

Ils ont tous des fonctionnalités gratuites mais aussi payantes : comme un catalogue humain, on switche à droite pour retenir des profils attirants et à gauche pour les refuser. Dans la version gratuite, il faut que les deux swipent à droite pour faire un match. Dans la version payante, les utilisateurs peuvent voir qui a liké leur profil. Après le match, il est possible d’échanger, mais là encore, selon les sites, le nombre de messages et les fonctionnalités diffèrent si l’on utilise une fonction gratuite ou payante.

Création et gestion du profil

Au départ, il faut d’abord créer son profil. Cette étape est indispensable, et la suite dépend de l’attention portée à la création d’un profil attractif. Sans que l’on le sache, ce profil influencera la suite des événements. Les informations présentes sur une photographie (marques de vêtements, lieux, taille, corpulence, etc.) et celles des réseaux sociaux de l’utilisateur ou utilisatrice permettent à l’algorithme de le classer pour qu’il soit présenté à des profils susceptibles de matcher.

Au début, un grand nombre de profils compatibles défileront, puis rapidement, ils diminueront. L’application proposera alors des dispositifs payants pour améliorer les chances de rencontrer des profils plus recherchés. L’apparence physique joue donc un rôle crucial, puisqu’elle crée l’attirance et l’envie de matcher.

L’étape de la communication et les enjeux émotionnels

Parfois d’un match se crée une communication et l’envie de se rencontrer, hors les stratégies de ghosting (disparition sans explication), de manipulation (des sms avec parcimonie pour retenir l’attention dans la durée sans s’investir, ou au contraire, une avalanche de compliments pour séduire et accélérer la suite des événements)…

Car dans un monde qui semble si virtuel, certain .es oublient que derrière l’écran, celui ou celle qui répond est avant tout une personne réelle dotée d’émotions. C’est d’ailleurs un des principaux reproches que l’on fait aux sites de rencontres : ce manque parfois de respect et de considération est une forme de maltraitance envers l’autre. Cela fait du mal, et c’est aussi une manifestation d’emprise et de contrôle exercée par celui ou celle qui le pratique, ou à contrario une fuite de celui ou celle qui n’ose pas s’exprimer pour mettre fin aux échanges.

La rencontre physique : de l’excitation à l’appréhension

La première étape des échanges à distance passée, parfois complétés par un appel vocal, ou visio (cela évolue très rapidement sur les sites, ils proposent des fonctionnalités de plus en plus sophistiquées), il s’agit de passer à la rencontre. Cette première étape peut être confortable pour les timides, amusante pour les geeks, érotisante parfois avec des échanges plus axés sur la sexualité, rassurante… tant qu’on est pas face à la personne.

C’est en cela que les sites de rencontres dédramatisent la rencontre : grâce à cette distance physique qui s’impose, mais la proximité émotionnelle reste bien sûr, puisque le contenu des échanges, les mots utilisés, ont un impact, le ghosting étant le plus fort.

Passer à la rencontre représente une nouvelle étape. Avant et lors de la rencontre, il y a un mélange d’excitation et de peur aussi : plaire et être séduit.e, ne pas être trop intrusif mais faire connaissance, trouver un sujet de conversation…

Lorsque la séduction est au rendez-vous, des questions se posent : faut-il aller plus loin ? S’embrasser ? Se toucher ? Faire l’amour ? Les réponses varient selon la liberté sexuelle que l’on s’accorde, les sentiments que l’on souhaite développer pour une relation durable, et l’investissement émotionnel envisagé. En fonction de l’âge, de l’éducation, de l’histoire personnelle, cette appréciation sera très différente.

Le prisme de la sexualité récréative

Souvent les utilisateurs.rices envisagent d’abord la rencontre avec le prisme de la sexualité récréative : il existe d’ailleurs des sites avec géolocalisation pour rencontrer des voisin .es et se rencontrer dans l’heure qui suit. 

Ce passage rapide de la rencontre à l’intimité ne réunit pas toujours toutes les conditions pour parvenir au succès car la sexualité n’est pas un sujet simple à aborder en amont d’un rendez-vous. Parfois c’est aussi le flop au premier rendez-vous, et c’est cette déception qui déçoit, et ne donne pas envie de revoir la personne. C’est dommage car les premières fois peuvent être déstabilisantes, et avec la confiance au fur et à mesure, cela peut évoluer et être pleinement satisfaisant.

Les malentendus et les attentes dans l’intimité

Si la rencontre est avant tout une recherche de plaisir, parler de sa sexualité pourrait faciliter la suite : mais les échanges préalables pour évoquer la perspective d’une relation intime sont rares. Il peut y avoir des malentendus sur ce que l’on aime, ce que l’on attend dans l’intimité : pourtant c’est comme au restaurant, on préfère connaître le menu (le menu à l’aveugle peut être agréable mais si on est habitué du lieu), et bien sûr la présence des allergènes… Dans la sexualité, c’est pareil, il faut choisir des plats que l’on aime tous les deux, pour être sur .es d’apprécier leur partage. On peut aussi petit à petit découvrir de nouveaux plats, ou plutôt enrichir ses pratiques de celles de l’autre.

Dans ce domaine de la sexualité, les hommes sont plus à l’aise et ils passent plus facilement à une autre histoire affective que les femmes, qui investissent encore la sexualité par amour d’abord. Les femmes donnent du sexe pour obtenir de l’amour, les hommes donnent de l’amour pour obtenir du sexe ! Cet écart dans les relations crée une grande déception, et quand les déceptions s’enchainent, la perte d’estime de soi aussi.

L’impact sur l’estime de soi et la santé émotionnelle

Expliquer à une personne qui se sent déconsidérée que l’autre l’utilise à des fins de renforcement narcissique est essentiel. La stratégie de celui qui séduit pour obtenir un lien affectif, puis le détruit, est violente. Pour la victime, c’est une chance que l’histoire s’arrête rapidement.

On parle alors de relation toxique, où le rapprochement affectif et émotionnel de l’un déclenche l’éloignement de l’autre, ou son départ, et ensuite son retour, avant de repartir à nouveau… Cet incessant aller et vient épuise. D’autres fois, il ne s’agit que d’une quête de plaisir, avec quand même un fond de séduction narcissique. Cependant, la tendance est aujourd’hui chez les moins de 40 ans de vouloir profiter d’une sexualité plus libre, et ce, y compris dans le cadre d’un couple ouvert, et après une séparation, et une vie de couple, avec l’envie de profiter d’une nouvelle liberté sans contrainte.

La difficulté de dire non

Avoir une relation intime lors du premier rendez-vous peut être compliqué. C’est possible, bien sûr, mais il faut bien se connaître et connaître ses propres limites pour ne pas le regretter ensuite. Les hommes, qui ont généralement moins de matchs et font moins de rencontres, hésitent peu lorsqu’ils ont l’opportunité d’une relation intime. En revanche, les femmes (et certains hommes, mais moins nombreux) ont tendance à dire oui même quand elles/ils hésitent. Il est nécessaire de dire non en cas d’hésitation, et que l’autre attende cette réponse avant de poursuivre.

Dire non peut être particulièrement difficile pour une personne ayant vécu un traumatisme ou une agression sexuelle. Ces expériences réveillent parfois un trauma, provoquant des réactions de fuite, de sidération ou d’agressivité. Il est alors prudent de proposer un temps de réflexion avant de se revoir.

L’usure de la sexualité occasionnelle

À force de répéter les rencontres occasionnelles, une usure s’installe dans le domaine de la sexualité. L’adrénaline est forte avant une nouvelle rencontre, et l’excitation de la nouveauté est stimulante. Cependant, cette recherche de sensations peut conduire à des comportements dangereux : rencontrer des inconnus chez soi sans vérification préalable de leur identité ou sans protection, par exemple.

Les maladies sexuellement transmissibles sont en augmentation, car les personnes se protègent moins. Des pratiques extrêmes se développent, comme donner rendez-vous à une personne sans la voir physiquement, avec les yeux bandés dans un hôtel ou dans une voiture. Pour certains, le besoin de stimulation pousse à élaborer des scénarios dangereux pour la sécurité, source d’excitation.

Les conséquences émotionnelles et physiques

Ces comportements peuvent entraîner des difficultés d’érection et d’anéjaculation chez les hommes, et des anorgasmies chez les femmes. La sexualité devient insatisfaisante, créant une tension et une frustration que les nouvelles rencontres ne parviennent pas à résoudre.

L’utilisation des sites de rencontres peut avoir des conséquences positives ou négatives selon les ressources qu’on leur consacre : temps, énergie, espoir, argent, etc. Une addiction peut se créer dès que l’utilisation entraîne un déséquilibre, au détriment du travail, des temps familiaux, de l’estime de soi ou de la confiance en soi.

Fixer des limites pour une utilisation saine

Avant de se lancer dans l’utilisation d’un site de rencontres, il est important de se fixer des limites. Il est recommandé de définir des plages horaires pour se connecter, de limiter la durée des sessions, et de fixer un budget supportable. Il peut être plus intéressant de choisir des fonctionnalités payantes pour maximiser ses chances de rencontrer quelqu’un de sérieux.

En général, les personnes à la recherche d’une rencontre sérieuse restent peu de temps sur les sites de rencontres, mais une petite aide du hasard peut toujours être nécessaire.

Les avantages et les risques des sites de rencontres

L’utilisation des sites de rencontres peut offrir des avantages significatifs. Elle permet de rencontrer des personnes que l’on n’aurait pas osé aborder dans la vie quotidienne, et de sortir de son cercle amical et professionnel. Parfois, ces rencontres débouchent même sur de belles amitiés. En général, cela peut rassurer sur sa propre capacité à séduire. Cependant, il est essentiel de comprendre que l’algorithme des sites influence grandement ces rencontres, en fonction de l’âge, du sexe, et du type de partenaire que l’on souhaite attirer.

Rompre la solitude

Pour les célibataires sans enfants, les sites de rencontres sont une opportunité pour ne pas rester seul.e et replié.e sur soi-même. Les moments de solitude sont nombreux, et ces plateformes offrent un moyen de rompre cet isolement. Ils peuvent également permettre d’échapper à un contrôle familial coercitif à un âge où l’on devrait pouvoir faire des rencontres librement.

Les inégalités de genre sur les sites de rencontres

À la question de savoir si les utilisateurs et les utilisatrices sont logés à la même enseigne, la réponse est non. Les différences de traitement sur les sites de rencontres sont autant une question de genre que de conventions sociales, héritées de l’histoire.

Les hommes sur les sites de rencontres

Les hommes sont plus nombreux sur les sites de rencontres pour deux raisons principales : ils sont plus nombreux à être célibataires, et la sexualité est un domaine où ils se sentent souvent à l’aise. Ils sont socialement encouragés à conquérir des femmes, même s’ils sont timides.

Les femmes sur les sites de rencontres

Les femmes, quant à elles, sont encore souvent préoccupées par le jugement social. Elles craignent d’être reconnues sur un site et d’apparaître comme des femmes légères, ce qui pourrait être incompatible avec une rencontre sérieuse. Les jeunes femmes, notamment, s’inscrivent vers 25/30 ans en espérant trouver un partenaire stable après plusieurs expériences leur ayant permis d’acquérir une certaine liberté sexuelle.

Les femmes séparées s’inscrivent toujours en espérant une rencontre sérieuse, sans forcément envisager de vivre à nouveau sous le même toit.

Les femmes de plus de 45 ans

Les femmes de moins de 45 ans sont avantagées, car elles sont encore considérées comme « jeunes ». Passé cet âge, elles sont souvent perçues soit comme un fantasme inspiré du porno (le stéréotype de la « MILF »), soit comme une solution rassurante pour des hommes plus jeunes qui ne souhaitent pas s’investir dans une relation de couple exigeante.

Cependant, grâce à des actrices de plus de 45 ans qui dénoncent cet écart de considération entre les femmes et les hommes âgés (lesquels profitent souvent d’une aura sociale positive, comme l’illustre l’exemple de George Clooney), la prise de conscience du phénomène permet de modifier les perceptions. Cela profite à l’idée qu’une femme plus âgée a une valeur sociale, tout comme un homme plus jeune.

Les algorithmes et les normes sociales

Sur les sites de rencontres, les femmes de plus de 45 ans et les hommes de moins de 40 ans sont les deux catégories les moins favorisées par les algorithmes. Cela est dû non seulement aux algorithmes eux-mêmes, mais surtout à la pression sociale qui impose des normes sur lesquelles ces algorithmes sont construits pour répondre aux attentes de la majorité des utilisateurs et utilisatrices.

Conclusion : les sites de rencontres, un outil à utiliser avec discernement

Les sites de rencontres sont un terrain de jeux où l’on peut rencontrer des personnes tout aussi complexes que dans la vie réelle. Ces personnes ont une expérience de la vie, un vécu, et parfois des difficultés dans l’attachement. Les sites de rencontres ne sont qu’un outil technologique au service de la population, mais il est essentiel que les utilisateurs soient accompagnés dans leur prise en main.

Il est nécessaire d’être conscient des difficultés affectives et sexuelles que l’on peut rencontrer à certains moments de sa vie, que ce soit le célibat, la séparation, ou simplement le passage de l’âge. Pour ces raisons, j’ai souhaité écrire et partager mes recherches et mes connaissances sur ce sujet, enrichies par mon expérience personnelle des sites de rencontres.

Un conseil pour les célibataires

Si vous êtes célibataire, je vous conseille d’utiliser les sites de rencontres sans a priori, d’être clair.e sur vos objectifs avec l’autre, de vous ouvrir à la rencontre et à l’autre pour vous découvrir, vous surprendre, et enrichir vos expériences. Cela peut vous aider à développer votre capacité à aimer, à vous aimer, et à être aimé.e.

Si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez également lire mon e-book : Les rencontres et l’estime de soi : le sexe et l’amour sur le net.

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