Retentissement de l’hépatite C sur la sexualité
L’infection au virus de l’hépatite C (VHC) est une maladie chronique qui, malgré son évolution initiale asymptomatique, affecte plusieurs aspects du bien-être des patients, notamment la qualité de vie physique, mentale, sociale et sexuelle, et ce, même aux premiers stades de la maladie1.
Les questions liées à la santé sexuelle vont être associées au VHC de plusieurs manières :
Premièrement, les comportements et pratiques sexuelles peuvent être liés à un risque accru d’infection au VHC2. En effet, même si l’hépatite C n’est pas considérée comme une infection sexuellement transmissible, puisqu’elle se transmet essentiellement lors des échanges sanguins, la transmission dans les rapports sexuels peut tout de même avoir lieu en cas de règles, de rapports anaux non protégés ou de pratiques qualifiées de « hard »3.
Deuxièmement, l’infection au VHC peut entrainer des dysfonctions sexuelles à part entière. Les chercheurs ont mis en évidence trois types de troubles sexuels distincts en fonction du stade de la maladie4 :
- les troubles sexuels pré-cirrhotiques, au tout début de la maladie
- le déclin sexuel induit par la cirrhose, lorsque la maladie est évoluée
- et les difficultés sexuelles associées aux interférons, qui est un des anciens traitements de l’hépatite C
Malheureusement, ces perturbations cliniquement significatives et durables qui perturbent la vie quotidienne des patients, échappent le plus souvent à l’attention des cliniciens.
Prévalence
Les études mettent en évidence difficultés sexuelles chez les patients atteints du virus de l’hépatite C (VHC) à des fréquences allant de 19% à 88% selon les études5.
Celles qui rapportent des pourcentages relativement faibles de dysfonctions sexuelles, (de 19,4 à 22,2 %), ont soit exclu d’autres comorbidités, comme le diabète sucré6, soit leurs échantillons sont relativement jeunes7 ou comprennent des patients présentant des stades précoces de fibrose8.
A l’inverse, celles incluant des patients cirrhotiques d’âge avancé montrent que la grande majorité (88%) présente des dysfonctions sexuelles9.
Différents types de troubles sexuels
L’infection par le VHC est liée à des difficultés sexuelles principalement dans les domaines du désir, de la pulsion et de la satisfaction sexuelle6.
Les études montrent également une association significative entre la dysfonction érectile et les antécédents d’infection par le VHC10.
De plus, les patients atteints du VHC non traités présentent souvent des taux de testostérone totale et libre plus faibles, facteur de risque de dysfonction érectile11.
Enfin, seul un pourcentage extrêmement faible (7,7 %) de patients atteints du VHC se sont plaints d’une perte totale d’intérêt pour le sexe12.
Correlation entre troubles sexuels et stade de la maladie
1- Les troubles sexuels pré-cirrhotiques
Au tout début de la maladie, avant que le virus n’ai pu abimer le foie et entrainer ce qu’on appelle la cirrhose, les troubles sexuels les plus fréquemment observés sont les troubles du désir (baisse de la libido) et de la satisfaction sexuelle6 13 14 15.
Ces difficultés peuvent s’expliquer par des processus physiopathologiques extra-hépatiques et par la détresse psychologique accrue.
En effet, le fait que les patients atteints d’hépatite C signalent une plus grande altération de ces aspects de la sexualité qui sont basés sur des processus corticaux supérieurs, par rapport à d’autres sous-domaines sexuels, tels que l’érection, l’éjaculation ou l’orgasme, qui reposent principalement sur des réflexes, pourraient suggérer des perturbations des circuits neuronaux du cortex préfrontal, du système limbique, de l’hypothalamus et du striatum ventral, soit à cause des effets directs du virus, soit à cause d’une neuroinflammation induite par le VHC16.
2- Les troubles sexuels induits par la cirrhose
Le déclin sexuel induit par la cirrhose semble être lié au stade de la fibrose hépatique uniquement chez les patients âgés et chez les patients atteints de cirrhose avancée17, alors que chez les patients plus jeune et ceux atteints d’une maladie hépatique plus légère, la gravité de la maladie ne détermine pas leur bien-être sexuel18.
La cirrhose s’accompagne souvent d’une altération des niveaux d’hormones sexuelles en raison d’un dysfonctionnement métabolique, d’une modification de la concentration de globuline liant les hormones sexuelles, d’une altération de la santé physique ou d’effets secondaires des médicaments, ce qui peut expliquer que ce stade va être plus délétère§re pour les personnes d’âge avancé9.
3- Les difficultés sexuelles associées aux interférons
Aujourd’hui, le traitement de référence de l’hépatite C est basé sur les antiviraux à action directe (AAD). Ces nouveaux médicaments soignent toutes les formes de l’hépatite C et leurs effets secondaires sont légers.
Mais pendant des années, le traitement était basé sur l’interféron (INF), une protéine qui interfère avec la réplication virale et qui stimule l’activation des cellules immunitaires. Et c’est malheureusement encore le cas dans les pays qui n’ont pas les moyens de payer le prix exorbitant des AAD.
L’IFN est associé à une variété de symptômes comme les malaises, la fatigue, les troubles cognitifs et la dépression19.
Les difficultés sexuelles associées au traitement par IFN sont donc liées à l’effet combiné de la dépression et de la pathophysiologie virale.
Pendant le traitement par IFN, les patients atteints du VHC connaissent une baisse significative de tous les aspects du fonctionnement sexuel.
Toutes les études s’accordent à dire que ce déclin initial est suivi d’une amélioration progressive après la fin du traitement, ce qui est surtout évident chez les patients qui obtiennent une réponse virologique soutenue8 13 20.
En revanche, les rechutants qui continuent à recevoir un traitement d’entretien à l’IFN pendant une longue période présentent des difficultés sexuelles plus importantes que les rechutants non traités, ce qui soulève de sérieux doutes sur l’efficacité et la sécurité du traitement à long terme à l’IFN pour ce groupe de patients21.
Le fait que les répondeurs virologiques déclarent une meilleure santé sexuelle après le traitement, alors que pour les non-répondeurs, l’IFN est associé à des difficultés sexuelles persistantes après le traitement, suggère indirectement que la déficience sexuelle associée au VHC est au moins en partie une conséquence du virus lui-même et pourrait être une cible possible pour les nouveaux agents antiviraux à action directe.
Quand les comorbidités pèsent sur la dysfonction sexuelle
La pathogenèse du dysfonctionnement sexuel lié au VHC est multifactorielle, englobant à la fois des sous-composantes physiques et psychologiques.
La plupart des études établissent une forte corrélation entre la dysfonction sexuelle et une mauvaise qualité de vie, en particulier dans le domaine physique et social, en soulignant le rôle crucial de l’évaluation standard de la santé sexuelle dans la pratique clinique quotidienne9.
L’âge, le sexe et le taux de chômage sont en effet fortement associés au fonctionnement sexuel des patients atteints d’hépatite C chronique5.
De plus, les symptômes dépressifs sont fortement associés à une perturbation du fonctionnement sexuel et augmentent le risque de dysfonctions sexuelles associé à l’IFN17.
Enfin, outre la durée du traitement, d’autres paramètres sont apparus comme déterminants des dysfonctions sexuelles associées à l’IFN : l’âge avancé, la fibrose avancée, un mauvais fonctionnement physique de base, des antécédents d’hypertension, des taux de cholestérol élevés et l’utilisation d’antidépresseurs8.
Conclusion
Plusieurs questions méritent encore des enquêtes rigoureuses à grande échelle, notamment le fonctionnement sexuel des femmes atteintes d’hépatite C, et l’impact des nouveaux traitements sur la santé sexuelle et la qualité de vie en général.
En outre, la sexualité humaine est un vaste phénomène aux dimensions et implications multiples, dont l’évaluation, que ce soit dans le cadre de la recherche ou dans un contexte clinique, exige du temps, de la sensibilité, de l’expertise, d’excellentes compétences en matière de communication et la capacité à créer une ambiance à la fois professionnelle mais aussi confortable et discrète.
Plusieurs études montrent que les médecins se concentrent sur différents domaines d’intérêt par rapport aux patients atteints du VHC et sont parfois perçus comme inattentifs aux besoins subjectifs des patients22.
C’est pourquoi nous sommes fermement convaincus que, lorsqu’ils évaluent les questions de santé sexuelle, les chercheurs ne devraient pas s’appuyer exclusivement sur des questionnaires d’auto-évaluation et des échelles psychométriques, mais aussi intégrer des entretiens cliniques semi-structurés, voire non structurés, permettant aux participants de communiquer un large éventail de leurs expériences subjectives.
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Références
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Bonjour, j’attire juste votre attention sur le fait que dorénavant on guérit l’hépatite C avec AAD (anti-viraux) et non plus avec de l’Interféron…néanmoins votre article reste d’actualité ! Amicalement
Oui, vous avez tout à fait raison.
La mise à disposition d’une nouvelle génération d’antiviraux d’action directe est une révolution dans les traitements des personnes porteuses d’infection chronique par le virus de l’hépatite C : mieux tolérés, plus efficaces, avec des guérisons virologiques de plus de 98% des malades après une cure de 8, 12 ou 16 semaines seulement. Du moins, dans les pays qui ont les moyens d’offrir ce traitement à leurs habitants, ce qui est le cas de la France mais qui n’est pas le cas encore partout…
A noter que les effets négatifs des anciens traitements à base d’interféron sur la sexualité peuvent durer plusieurs années après la fin du traitement et qu’il est donc possible de voir des patients avec des effets d’secondaires de traitements qu’ils ont eu avant que le traitement par antiviral ne devienne la règle.