Dossier : Hormones et sexualité sur Sexoblogue
Testostérone
Produite par les testicules et les glandes surrénales de l’homme, la testostérone est considérée comme l’hormone mâle par excellence et stimule de façon physiologique le désir sexuel.
Chez la femme, ce rôle stimulant est exercé par une action cérébrale. Précisément par l’intermédiaire de récepteurs situés au niveau de l’aire préoptique médiane de l’hypothalamus et du système limbique.
Oestrogènes
Les œstrogènes influenceraient aussi la libido chez la femme grâce à leur effet sur des neurones de l’hypothalamus. Ils agiraient également au niveau de la peau, structure centrale pour les stimuli sexuels externes. Ces hormones interviendraient enfin sur la lubrification vaginale.
Progestérone, cortisol et prolactine
Le rôle de la progestérone reste mal connu, au même titre d’ailleurs que celui du cortisol. Enfin, la prolactine, surtout lorsqu’elle est présente à un taux élevé, aurait un effet négatif sur le désir.

[Cours] Les troubles du désir chez l’homme vieillissant
La libido chez l'homme est une pulsion physiologique qui n’est pas uniquement dépendante de la testostérone, mais chez l'homme âgé une supplémentation est souvent bénéfique
[Recherche en santé sexuelle] La libido des femmes pilotée par le cycle menstruel ?
D'après une étude menée par des chercheurs américains, le désir sexuel des femmes fluctuerait tout au long du cycle menstruel et les hormones seraient à l'origine de ces bouleversements. D'après l'étude menée par une équipe de chercheurs de Santa Barbara, en Californie, les hormones auraient un impact sur le désir sexuel des femmes. Même s'il ne s'agit pas réellement d'une découverte, cette étude va surtout permettre de développer des traitements appropriés pour les femmes souffrant d'un manque, voire d'une absence totale de libido. [...]
[Cours] L’andropause
L’andropause est le nom grand public que l’on donne à l’hypogonadisme de survenue tardive corrélée à l’avancée en âge, qui survient aux alentours de 65-70 ans. Cela donne l’impression d’un parallélisme avec la ménopause, qui est pourtant un mécanisme complètement différent ! C’est pourquoi, dans le domaine scientifique, préfère employer la dénomination « Déficit Androgénique Lié à l’Âge » (DALA) ou « Androgen Deficiency in Aging Male » (ADAM) en anglais.