L’homme perdu au lit face à la femme libérée?
En 1994, le psychanalyste français Jacques André publiait un ouvrage de référence intitulé La sexualité féminine. Vingt ans plus tard, il était temps de s’intéresser à ces messieurs. C’est ce qu’il fait avec La sexualité masculine, où il brosse un tableau qui, malheureusement, ne s’avère pas toujours très brillant.
Sexualité masculine
Au milieu des années 1960, la libération des femmes a déstabilisé bien des hommes habitués à assouvir «leur désir et leur position de domination» dans la chambre à coucher, explique Jacques André.
Désormais, aux yeux de certains, la femme revêt même les traits d’un tyran qu’il faut sans cesse satisfaire au lit, pression à laquelle les hommes ne s’habituent que difficilement. Ce serait quand même plus facile si, de temps en temps, elles refusaient les avances, raconte Charles, l’un des patients du psychanalyste, cité dans l’ouvrage.
Autrement dit, il faudrait que les femmes aient plus souvent mal à la tête! «Ce que la sexualité masculine a perdu en triomphe […] elle l’a gagné en incertitude et en questions», résume Jacques André.
À plaindre ? Pas vraiment
Bien sûr, les hommes n’ont pas dit leur dernier mot. D’ailleurs, comme le rappelle l’auteur, beaucoup trouvent malgré tout leur équilibre, quitte à utiliser des méthodes anciennes, mais qui ont fait leurs preuves : l’infidélité et la double vie.
Ainsi, l’homme alterne entre une femme avec qui il ne fait que dormir, figure maternelle à laquelle il ne faut pas toucher, et celle avec qui il peut tout se permettre sexuellement, sans tabous ou presque. L’homme n’a donc clairement rien de féministe une fois nu sous la couette. «Sade disait qu’un homme ne peut pas ne pas se sentir despote quand il bande», rappelle le psychanalyste.
Mais il ne doit plus seulement avoir une érection : il doit aussi performer. Et sous la pression, les accidents ne sont pas rares, de l’éjaculation précoce à l’impuissance, symptômes évoqués dans le livre.
Pour autant, on a du mal à plaindre particulièrement l’homme. Car celui-ci peut aujourd’hui assouvir plus aisément ses désirs, quelle que soit leur forme, puisque les mentalités ont changé. Donc, on s’adonne bien plus facilement à la fessée et au fétichisme qu’auparavant.
«Personne ne songerait à parler aujourd’hui de la fellation ou de la sodomie comme d’horribles perversions. La démarcation entre ce qui est tabou et ce qui ne l’est plus s’est beaucoup déplacée», souligne Jacques André. Comme quoi, en dépit de ce qu’ils peuvent dire sur les femmes, les hommes profitent bien eux aussi de la libération des mœurs…
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