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Sexoblogue.fr : Des conseils d’experts pour une sexualité épanouie

Programme DIU du sexologie 2e année 2015/2016 Lyon

16 octobre 2015 dans DIU de sexologie par

1er Week-end

Vendredi 16 octobre 2015

08h30-10h30Classification des dysfonctions sexuellesM. CHEVRET, M. GERARDIN
11h00-13h00Troubles de l’érectionH. LEJEUNE, M. GERARDIN
14h30-16h30Troubles du désir masculinH. LEJEUNE, G. LHOSTE
17h00-18h00Troubles du plaisir masculinH. LEJEUNE, G. LHOSTE
18h00-20h00Troubles de l’éjaculationM. GERARDIN, H. LEJEUNE

Un centre de santé sexuelle ouvrira bientôt à Lyon

29 septembre 2015 dans Actualités par

Source : Heteroclite

C’est l’une des bonnes nouvelles de 2015 : Lyon devrait prochainement se doter d’un centre de santé sexuelle. La promesse en avait été faite par tous les candidats de gauche aux élections municipales de mars dernier (dont le maire sortant et réélu, le socialiste Gérard Collomb) et semble en voie d’être tenue.

Mais qu’entend-on par «santé sexuelle» ? Ce concept a été défini par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au début des années 70 comme «un état de bien-être physique, mental et social dans le domaine de la sexualité». La santé sexuelle, ajoute l’OMS, «requiert une approche positive et respectueuse de la sexualité et des relations sexuelles, ainsi que la possibilité d’avoir des expériences sexuelles qui soient sources de plaisir et sans risque, libres de toute coercition, discrimination ou violence». En d’autres termes, il ne s’agit pas seulement de prévenir et de traiter les infections sexuellement transmissibles mais bien de prendre en compte l’individu dans les trois champs qui composent la sexualité : le biomédical, le psychologique et le social.

La santé sexuelle regroupe donc des thématiques très diverses, de la contraception aux violences conjugales en passant par les problèmes d’impuissance, de baisse de la libido, d’infertilité ou de discriminations à l’encontre des minorités sexuelles. Pour ces dernières, cette approche globale est particulièrement pertinente puisqu’elle suppose de s’intéresser à la diversité des pratiques sexuelles, ce que ne font pas forcément tous les médecins et personnels soignants : Yagg.com a ainsi récemment publié des témoignages très éloquents sur les incompréhensions et les situations absurdes que rencontrent de nombreuses lesbiennes lors des visites chez leur gynécologues… Mais bien qu’il date d’une quarantaine d’années, le concept de santé sexuelle a encore du mal à s’imposer dans notre pays.

Le centre lyonnais sera d’ailleurs en quelque sorte une première en France, puisqu’il sera rattaché au milieu hospitalier, ce qui n’est pas le cas du 190 à Paris (cf. encadré ci-contre). Ce dernier constitue d’ailleurs pour l’instant le seul centre de santé sexuelle en métropole (un autre existe à La Réunion). Mais des projets sont en cours à Dijon, à Toulouse, à Marseille et donc à Lyon, où l’association AIDES planche en outre sur une idée de «centre de santé sexuelle itinérant», un camion qui permettrait de toucher les populations les plus éloignées des soins.

Déjà des permanences

Le projet d’un centre de santé sexuelle lyonnais est né il y a quelques années au sein du pavillon d’infectiologie de l’hôpital Édouard Herriot. Rapidement, ses initiateurs perçoivent tout l’intérêt qu’il y a à faire travailler ensemble médecins et membres des associations de santé communautaires. Sollicitées, trois d’entre elles répondent présentes : l’Association de lutte contre le sida (ALS), Femmes, réduction des risques et sexualités (FRISSE) et le Collectif lesbien lyonnais (C2L), qui ont récemment été rejoints par Cabiria.

À défaut de subventionner le projet, la Ville de Lyon s’est engagée à mettre à disposition gracieusement un local dans le quartier des pentes de la Croix-Rousse afin d’accueillir le futur centre. Des négociations entre l’hôpital Édouard Herriot, les associatifs et la municipalité sont donc en cours et devraient aboutir, si tout se déroule comme prévu, d’ici la fin du premier trimestre 2015. En attendant qu’un local soit trouvé, l’ALS accueille depuis début octobre dans ses locaux des permanences de santé sexuelle hebdomadaires, la première du mois étant plus spécifiquement dédiée aux femmes et aux personnes trans.

Mêlant un médecin, un sexologue, des personnels hospitaliers et associatifs, ces permanences sont financées par la Coordination régionale de lutte contre le VIH (COREVIH) et proposent des tests de dépistage rapides du VIH (TROD), des consultations médicales (notamment sur les addictions), de l’écoute sexologique et du counselling. Un assez bon aperçu, en somme, de ce que pourrait offrir très bientôt le futur centre de santé sexuelle lyonnais.

Permanences de santé sexuelle, les mardis de 17h30 à 21h à l’Association de lutte contre le sida, 16 rue Pizay-Lyon 1 / 04.78.27.10.10 / www.sidaweb.com

[Livre] Couple : le plus fragile des deux n’est pas elle – Pierre COSTA

6 septembre 2015 dans Livres par

Beaucoup ignorent encore aujourd’hui qu’en matière de sexualité, le plus fort, le mieux armé par la nature est… la femme ! Car l’homme, capable de tant de force, de créativité, parfois même d’héroïsme, a un point faible, et c’est sa sexualité. Dès la première difficulté et l’anxiété qui en découle, il perd tout contrôle sur son érection et son éjaculation. Et il ne peut rien dissimuler. Ces problèmes dont il n’ose pas parler affectent aussitôt son image de soi et sa relation de couple. Il en résulte doutes, repli sur soi, ou colère et agressivité. Il se demande toujours ce qui lui arrive. La réponse est simple : sa nature d’homme est d’être fragile. Doit-il le refuser ou l’accepter ? Refuser sa nature serait pour lui entrer dans la voie de l’aggravation de ses souffrances et l’escalade des thérapeutiques.

Par chance, affirme le professeur Costa, urologue et andrologue fréquemment consulté sur ce sujet, accepter et intégrer cette fragilité permet de se retrouver et d’aller vers la guérison. Accepter sa fragilité, c’est de plus pour un homme accéder à une opportunité supplémentaire, celle de ne plus considérer la sexualité masculine comme une performance à tout prix. Dès lors peut émerger une vie sexuelle différente, plus épanouie et plus complète, car plus ouverte sur la relation à l’autre.

Couple : le plus fragile des deux n'est pas elleCouple : le plus fragile des deux n’est pas elle
Auteur : Pierre Costa
Édition : Anne Carriére (11 février 2010)
Langue : Français
ISBN-10: 2843375339
ISBN-13: 978-2843375330

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Chirurgien de formation, le professeur Pierre Costa est andrologue et sexologue. Il dirige le service d’urologie-andrologie du CHU de Nîmes.

[Film] Dr Kinsey – Parlons sexe !

21 août 2015 dans Livres par

Le 5 janvier 1948, jour de la publication de l’étude d’Alfred Kinsey Sexual Behavior in the Human Male, la culture américaine connut un bouleversement sans précédent. Ce jour-là reste celui où l’Amérique puritaine commença à parler de sexe…

Le « Rapport Kinsey » fut non seulement un best-seller et un événement médiatique, mais il fut aussi l’étincelle qui déclencha la révolution sexuelle des années 1960. Il marqua le tout début de la tolérance sexuelle qui se fit jour pendant les décennies suivantes. A l’époque, Kinsey fut surnommé le « Freud américain » et comparé à d’autres scientifiques pionniers tels Galilée ou Darwin. En 1953, paraissait le deuxième volet de son étude Sexual Behavior in the Human Female, qui souleva un véritable tollé et précipita la chute et la mort de Kinsey.

Tous les sexologues connaissent Kinsey, et le formidable impact de son rapport sur le comportement sexuel de l’homme, marquant le début de la connaissance scientifique de la sexualité humaine. Peu d’entre eux connaissent l’homme Kinsey, sa vie, ses paradoxes, ses contradictions, et tout ce qui a déterminé cette oeuvre monumentale.

Alfred Kinsey est né en 1894 dans le New-Jersey, d’un père croyant rigoriste et d’une mère soumise à la domination de cet homme qui imposera une morale quasi-biblique à sa famille. Le jeune Alfred échappera à cette contrainte par un investissement défensif dans des études de zoologie, seule opposition qu’il put formuler.

Diplômé en biologie et psychologie, Alfred Kinsey obtint son doctorat à Harvard en travaillant sur la taxinomie des insectes, et devint à 26 ans professeur à l’université d’Indiana. Il se maria un an plus tard, « en toute naïveté », avec l’une de ses étudiantes, n’ayant jamais séduit ni connu aucune autre femme. Cette « naïveté maritale », alliée aux interrogations de ses étudiants sur les « choses du sexe », va le mener à faire publiquement un cours sur le mariage, cours d’éducation sexuelle qui heurtera la société américaine pudibonde. Dans la suite de ce cours, il développera, dès 1938, une technique d’interview en 350 questions pour recueillir le témoignage des gens sur leur vie sexuelle.

A partir de 1940, Kinsey se consacra à plein temps à l’étude de la sexualité. Avec son équipe, il voyagea à travers les états- Unis en rassemblant plus de 18 000 témoignages. Il reçut, non sans difficulté, le soutien de la fondation Rockefeller qui permit ainsi la création de l’Institute for Sex Research et la publication du rapport Kinsey.

Ce film remarquable et profondément émouvant nous permet de comprendre la formidable évolution qu’ont permis Kinsey et le début de la recherche scientifique sur la sexualité.

Dr Kinsey – Parlons sexe !

Dr Kinsey – Parlons sexe !
Un film de Bill Condon
Avec Liam Neeson et Laura Linney
Sorti aux États-Unis fin 2004,  en Europe en avril 2005

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Qu’est-ce qu’un fantasme sexuel inhabituel ?

13 juin 2015 dans Points de repères sexo par

Qu’est-ce qu’un fantasme sexuel inhabituel ? Des chercheurs du département de psychologie de l’université du Québec, à Trois-Rivières, ont tenté de répondre à cette question dans une étude scientifique publiée dans The Journal of Sexual Medicine1.

Introduction

Bien que plusieurs théories utilisent les fantasmes sexuels inhabituels comme moyen d’identifier les personnalités déviantes, elles décrivent rarement comment définir les fantasmes comme inhabituels.

Objectif

L’objectif principal de cette étude était de déterminer quels fantasmes sexuels sont rares, inhabituels, communs, ou typiques d’un point de vue statistique dans une proportion relativement vaste d’adultes recrutés dans la population générale. Un objectif secondaire était de fournir une comparaison statistique de la nature et l’intensité des fantasmes sexuels pour les hommes et les femmes. Cette étude vise également à démontrer à la fois quantitativement et qualitativement l’analyse que certains fantasmes souvent considérés comme inhabituels sont communs.

Références

  1. Christian C. Joyal PhD, Amélie Cossette and Vanessa Lapierre. What Exactly Is an Unusual Sexual Fantasy ? The Journal of Sexual Medicine Volume 12, Issue 2, pages 328–340, February 2015. Article first published online: 30 OCT 2014. DOI: 10.1111/jsm.12734[]

Livre : Sexualité et vieillissement : comprendre et anticiper les évolutions – Gérard Ribes

3 juin 2015 dans Livres par

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Sexualité et vieillissement : Comprendre et anticiper les évolutions
Sexualité et vieillissement : Comprendre et anticiper les évolutions Broché
de Gérard Ribes (Auteur), Pierre Costa (Préface)
Broché: 144 pages
Editeur : Chronique Sociale (2 avril 2009) – réédité en 2014

Psychothérapeute, sexologue, enseignant chercheur à l’Université Lyon 2, Gérard Ribes publie chez Chronique Sociale, une nouvelle édition augmentée de son ouvrage de référence « Sexualité et vieillissement ».

Les vieux sont asexués, déshumanisés. Ils supportent voire intègrent les mythes (fragilités, impuisances) et stéréotypes négatifs (vieux libidineux) bourrés d’interdits sur leur sexualité.
Or « sans rien obliger ni interdire » insiste Gérard Ribes, « en restant disponible à soi et aux autres », la sexualité peut donner un sens à cette vieillesse et repositionner la personne qui vieillit comme un être désirant et désiré. Les témoignages sont touchants et à l’encontre des idées reçues (notamment pour la maladie d’Alzheimer).

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Avec forces références scientifiques, l’auteur cherche à bousculer les personnes elles-mêmes, leurs proches aidants et les professionnels de santé qui les accompagnent.
Ainsi il rappelle qu' »un orgasme équivaut à la montée de deux étages » : aussi les contre-indications médicales sont-elles bien faibles. Une bonne hygiène de vie, la gestion de l’incontinence, la parole pour oser aborder le sujet, lâcher-prise, sont les meilleurs remèdes pour poursuivre la sexualité que l’on désire.

Comme pour les adolescents, l’auteur suggère de développer des séances « d’éducation sexuelle » pour les vieilles personnes qui le souhaitent.

Retrouvez Gérard Ribes lors de son intervention au colloque Agevillage/humanitue sur les approches non médicamenteuses 2013, où nous avions parlé « sex toys » en maison de retraite.
Et son interview en marge du colloque « Nos amours de vieillesse » en 2008.

Annales de 1ère année du DIU de sexologie de Lyon (1999 à 2015)

2 juin 2015 dans Annales par

Les D.I.U. et A.E.U. de Sexualité Humaine de l’Université Claude Bernard Lyon ont été créés en 1999.

La première année du DIU (qui n’a lieu que tous les deux ans) est sanctionnée par un examen qui a lieu, en général, en juin pour la première session, et en septembre la session de rattrapage.

L’examen de fin de première année a pour but d’interroger les connaissances des candidats sur la physiologie et l’anatomie de la sexualité physiologique non pathologique.

Voici la liste des sujets de 1ère année tombés depuis 1999 à l’Université Lyon I.

Si vous avez des questions d’examens à votre disposition, vous pouvez nous les envoyer pour en faire profiter d’autres étudiants via ce lien : https://sexoblogue.fr/cours-de-sexologie/proposer-des-annales

Les pathologies sexuelles masculines

1 juin 2015 dans Points de repères sexo par

Selon Masters et Johnson la réponse sexuelle masculine est composée de quatre phases qui sont :

  1. Le désir ;
  2. L’excitation ;
  3. Le plaisir;
  4. L’orgasme ;

On aura donc des pathologies sexuelles qui seront en rapport avec ces 4 phases. Chez l’homme ce seront les pathologies liées à la phase de l’excitation et à la phase de l’orgasme qui seront les plus représentées, alors que chez la femme ce seront celles liées à au désir et au plaisir.

La réponse sexuelle masculine

31 mai 2015 dans Points de repères sexo par

Les premiers scientifiques à avoir étudié par le biais d’observations les réactions physiologiques du corps humain durant l’acte sexuel sont le Dr William Masters et la psychologue Virginia Johnson dans les années 1960. Ils ont appelé ces réactions « la réponse sexuelle ».

Master Johnson
Virginia Johnson (à gauche) et William Masters (à droite)

Ils ont décrit 4 phases interactives, communes à l’homme et à la femme, plus une supplémentaire chez l’homme qui est la période réfractaire, qu’ils ont appelé réponse sexuelle :

Modèle habituel du déroulement des réactions sexuelles masculines – D’après Masters & Johnson, 1966
  1. La phase d’excitation
    • C’est une réponse physiologique qui va être déclenchée par le désir , par l’activité fantasmatique et par la stimulation des zones érogènes, qui va se traduire par un développement de l’érection.
  2. La phase de Plateau
    • C’est une phase qui dure plus ou moins longtemps, durant laquelle il va y avoir un maintien de l’état d’excitation et un maintien de l’érection associé à un ressenti de plaisir.
  3. L’Orgasme
  4. La phase de Résolution
    • Elle correspond à la disparition de l’état d’excitation et au retour de la verge à l’état flacide
  5. La période réfractaire
    • C’est une phase qui existe uniquement chez l’homme, pas chez la femme. Elle correspond à une impossibilité de ré-initier une érection, avec une durée variable selon les hommes et les circonstances. Cette durée s’allonge avec l’âge (quelques minutes à l’âge de 20 ans à quelques jours à l’âge de 70 ans).

Pour en savoir plus :