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Modalités d’évaluation de l’enseignement du DIU de sexologie à Lyon

25 mai 2013 dans DIU de sexologie par

L’enseignement de sexologie à la Faculté de Médecine de Lyon est soumise à une évaluation à la fin des première, deuxième et toisième année.

 

La première année : sur 40 points

  1. Un écrit sur 20 comportant 3 questions à rédiger en 3h
  2. Une note d’assiduité sur 20
  3. Un entretien d’admission à la 2ème année

 

La deuxième année : sur 60 points

  1. Un écrit sur 20 comportant 3 questions à rédiger en 3h
  2. Une note d’assiduité sur 20
  3. Un mémoire bibliographie noté sur 20. Ce mémoire est une bibliographie portant sur le thème du mémoire final de DIU qui doit être présenté en 3ème année.

 

La troisième année : sur 100 points

  1. Sur 40 : Un examen national écrit commun à toutes les Facs organisant un enseignement de DIU, comportant 4 questions portant sur le programme de la première à la troisième année (physiologie, pathologie ou thérapeutique)
    • Il faut avoir au moins 20/40 à cet épreuve
    • Une note < 2/10 à une question est éliminatoire
    • Cette épreuve est notée en double correction
  2. Sur 30 : un mémoire
    • Le mémoire est soutenu à Lyon et donne lieu à une note locale
    • Il est ensuite validé au niveau national ce qui donne lieu à une note nationale
  3. Sur 20 : La moyenne des notes de la première et de la deuxième année
  4. Sur 10 : Les activités diverses de sexologie (congrès, publications, formations personnelles, abonnements à des revues, titres hospitaliers ou universitaires etc…)

Fréquence des principales dysfonctions sexuelles féminines en fonction de l’âge

3 mai 2013 dans Points de repères sexo par

Les pathologies sexuelles feminines

3 mai 2013 dans Points de repères sexo par

Selon Masters et Johnson, la réponse sexuelle humaine est composée de quatre phases qui sont :

  1. Le désir ;
  2. L’excitation ;
  3. Le plaisir (plateau) ;
  4. L’orgasme ;

On aura donc des pathologies sexuelles qui seront en rapport avec ces 4 phases. Chez la femme ce seront les pathologies liées à la phase du désir et à la phase du plaisir qui seront les plus représentées, alors que chez l’homme ce seront celles liées à l’excitation et à l’orgasme.

1) LES TROUBLES DU DESIR

Insuffisance ou absence persistante ou récurrente de désir d’activité sexuelle solitaire ou avec partenaire(s) et/ou de fantasmes sexuels (conscients et excitants) et responsable d’une souffrance personnelle

Difficulté d’acceptation ou évitement des contacts sexuels, persistante ou récurrente, pouvant aller jusqu’au dégoût, au rejet et au comportement phobique, et responsable d’une souffrance personnelle

  • Le désir excessif ou hypersexualité ou sexualité compulsive ou nymphomanie (rare)

2) LES TROUBLES DE L’EXCITATION

Difficulté ou incapacité persistante ou récurrente à percevoir ou conserver un niveau d’excitation psychique et/ou physique, habituellement associées mais pouvant être dissociées, et responsable d’une souffrance personnelle.

  • La sécheresse vaginale

Manque de lubrification vaginale pouvant occasionner des inconforts lors des relations sexuelles et engendrer d’autres conséquences dans la vie de la femme et du couple. Comparable aux difficultés érectiles chez l’homme, elle peut être ressentie à différents moments de la vie.

3) LES TROUBLES DU PLAISIR

  • Les troubles sexuels avec douleur
  1. Dyspareunie : douleur vulvaire, vaginale ou pelvienne, persistante ou récurrente associée à la pénétration vaginale. Cette douleur peut survenir à l’intromission, aux mouvements, au contact profond ou dans les suites du rapport.
  2. Vaginisme : contraction involontaire, automatique et persistante de la musculature striée périnéale, interdisant la pénétration.
  3. Les vulvodynies ou Syndrome Vulvo-vestibulaire sont une cause fréquente de dyspareunie (12% selon Harlow 2001) avec des douleurs sévères de type brûlures, provoquée par contact ou pression lors d’activités sexuelles et non sexuelles

4) LES TROUBLES DE L’ORGASME

  • L’insatisfaction orgasmique : L’orgasme atteint mais insatisfaisant: malgré une stimulation et une excitation suffisante
  • La Dysorgasmie : Orgasme retardé, ne survenant qu’après un temps de stimulation et une excitation, estimé excessif par la femme (en général les femmes perfectionnistes)
  • L’anorgasmie : absence d’orgasme malgré une stimulation et une excitation suffisante, qui peuvent être classés en 3 catégories :
    • Anorgasmies totales
    • Anorgasmies relationnelles
    • Anorgasmies contextuelles

Chacun de ces trois problèmes étant responsable d’une souffrance personnelle

NB : Les troubles sexuels associés à une autre pathologie

  • 50% post cancer du sein et gynécologique présentent des problèmes sexuels sévères et de longue durée1
  • 90% des femmes post diagnostic de cancer ont des difficultés sexuelles2

Références

  1. Robinson, 1998[]
  2. Anderson, 1999[]

Le point G localisé à 16,5 mm du méat urétral

14 avril 2013 dans Recherche en santé sexuelle par

On ne pourra plus remettre en cause son existence : le point G a été précisément localisé sur la paroi antérieure du vagin, à exactement 16,5 mm de la partie supérieure du méat urétral.

Les infections sexuellement transmissibles en augmentation en 2012

5 avril 2013 dans Actualités, Maladies et sexualité par

Article du Journal International de Médecine http://www.jim.fr

Le fait est avéré dans l’agglomération marseillaise, et on peut sans doute l’extrapoler au plan national, les infections sexuellement transmissibles (IST) sont en forte recrudescence en fin d’année 2012. C’est le laboratoire de microbiologie des Hôpitaux Universitaires de Marseille qui donne l’alarme, fort de son système de surveillance en temps réel de ces infections : celui-ci est basé sur le nombre de diagnostics biologiques positifs sur une semaine donnée, comparé aux chiffres de la même période au cours des années antérieures.

La sédentarité est-elle la cause de la baisse de qualité du sperme ?

4 avril 2013 dans Recherche en santé sexuelle par

Dépêche AFP
TV5, mardi 5 février, www.tv5.org

De nombreux scientifiques attribuent le déclin de la qualité du sperme, observé dans la plupart des pays occidentaux, aux modes de vie sédentaires.

En analysant les échantillons de sperme de 189 jeunes hommes âgés de 18 à 22 ans, dont ils ont par ailleurs examiné le style de vie (exercice physique, alimentation, etc. ), des chercheurs américains de la Harvard School of Public Health à Boston ont constaté que les télévores avaient un sperme de qualité nettement inférieure à celui des hommes qui s’abstiennent de regarder le petit écran. Ainsi le groupe qui passait plus de 20 heures à regarder la télévision présentait une concentration de spermatozoïdes de 44 % inférieure au groupe qui consacrait le moins de temps devant la télé !

Une autre étude publiée dans le British Journal of Sports Medicine vient également appuyer l’hypothèse de la nocivité de la sédentarité pour la qualité du sperme : elle montre que les hommes qui pratiquent 15 heures ou plus d’exercice physique par semaine ont une concentration de spermatozoïdes de 73 % plus élevée par rapport à ceux qui consacrent moins de cinq heures à bouger. « Il faudrait évaluer l’impact des différents types d’activités physiques sur la qualité du sperme car des études précédentes suggéraient les effets contradictoires des exercices sur les caractéristiques du sperme » suggèrent les auteurs.

Mon premier défi

16 novembre 2012 dans Annonces par

Bonjour,

Je m’appelle Arnaud, je viens de finir mon internat de médecine générale et, dans le cadre de ma Thèse, j’ai décidé de réaliser une étude sur le rôle des médecins dans la prévention et la prise en charge des problèmes sexuels de leurs patients.

Or, durant mes études, que ce soit à la Faculté ou lors de mes stages, j’ai remarqué que la sexologie était très peu abordée.

Aussi, après 9 années d’études de Médecine, il est clair qu’un jeune médecin n’a aucune compétence en santé sexuelle.

C’est pourquoi j’ai décidé, pour acquérir les connaissances nécessaires à la rédaction de ma Thèse de Médecine, de m’inscrire au Diplôme Inter-Universitaire (D.I.U) de Sexologie de l’Université de Lyon 2. Cette formation qui dure 3 ans est la seule reconnue par l’Ordre des Médecins et, à ce tire, elle autorise la mention « Sexologie » sur les ordonnances ainsi que sur la plaque professionnelle.

Le Diplôme est sanctionnée par un examen à la fin de chaque année, par un examen national final à la fin de la troisième année et par la réalisation de deux mémoires (un mémoire bibliographique à la fin de la 2e année et un mémoire de DIU à la fin de la 3eme année).

Le programme de ce DIU est vaste, puisqu’en 3 ans il traitera les sujets suivant :

Mon premier défi sera, tout au long de ces 3 années de DIU, de retranscrire un maximum de cours sur ce Blog, qui sera mon classeur de cours et que je partagerais avec ma promo.