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Sexoblogue.fr : Des conseils d’experts pour une sexualité épanouie

Retentissement du diabète sur la sexualité

14 novembre 2024 dans Journées de santé, Maladies et sexualité par

L’altération de la fonction sexuelle est une complication fréquente du diabète, tant chez les femmes que chez les hommes.

Les études sur le diabète se concentrent principalement sur les troubles de l’érection chez les hommes, mais il existe également des manifestations préjudiciables sur la sexualité des femmes diabétiques, liées à la fois à des facteurs psychiques, à des facteurs physiques et à une altération de la qualité de vie.

En outre, chez les hommes surtout, les dysfonctions sexuelles sont associés à un risque cardiovasculaire accru et à une diminution de la qualité de vie1.

Cela justifie une analyse détaillée de la dysfonction sexuelle chez les deux sexes.

Références

  1. Emily Banks et al., « Erectile Dysfunction Severity as a Risk Marker for Cardiovascular Disease Hospitalisation and All-Cause Mortality: A Prospective Cohort Study », éd. par Shah Ebrahim, PLoS Medicine 10, nᵒ 1 (29 janvier 2013): e1001372, https://doi.org/10.1371/journal.pmed.1001372[]

Psoriasis : quels retentissements sur la sexualité ?

29 octobre 2024 dans Maladies et sexualité par

Psoriasis

Le psoriasis est une maladie inflammatoire multifactorielle de la peau (dermatose) qui touche environ 2% de la population française1. Cette maladie dermatologique se caractérise par des plaques rouges et des squames (lamelles blanchâtres) bien souvent accompagnés de démangeaisons. Le psoriasis se manifeste par poussées. 

Il existe un terrain génétique au développement du psoriasis, avec 10% de formes héréditaires. D’autres facteurs comme un dysfonctionnement immunitaire, une prise médicamenteuse ou une émotion importante peuvent déclencher son apparition.

Cette pathologie affecte la santé, le bien-être et en grande partie la sexualité.

Références

  1. https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/psoriasis[]

Conseils pour prendre en charge les difficultés sexuelles des patients après un AVC

29 octobre 2024 dans Maladies et sexualité par

L’Accident Vasculaire Cérébral (AVC) est actuellement la 2e cause de mortalité au niveau mondial1, et la première cause d’invalidité.

Sa prévalence augmente, alors que l’âge des patients qui en sont atteints diminue de plus en plus.

D’ici 2030, on estime que le nombre de victimes atteindra 7,8 millions2.

On distingue plusieurs types d’AVC dont les conséquences peuvent varier3 :

  • Les AVC ischémiques sont les plus fréquents,
  • Les AVC hémorragiques sont ceux qui ont le plus mauvais pronostic,
  • Les AVC lacunaires et les accidents ischémiques transitoires (AIT) sont moins prononcés et ont des conséquences moins sévères.
Différents types d'AVC
Différents types d’AVC

Retentissement des AVC sur la sexualité

Les AVC peuvent entraîner :

Références

  1. Geoffrey A. Donnan et al., « Stroke », The Lancet 371, n° 9624 (10 mai 2008): 1612‑23, https://doi.org/10.1016/S0140-6736(08)60694-7[]
  2. A. Grenier Genest et F. Courtois, « Les accidents vasculaires cérébraux et leur impact sur la sexualité », Sexologies 26, n° 3 (juillet 2017): 115‑35, https://doi.org/10.1016/j.sexol.2016.11.001[]
  3. Stroke: A Practical Approach (Lippincott Williams & Wilkins, 2009)[]
  4. Jea-Hun Jung et al., « Sexual Dysfunction in Male Stroke Patients: Correlation Between Brain Lesions and Sexual Function », Urology 71, n°1 (1 janvier 2008): 99‑103, https://doi.org/10.1016/j.urology.2007.08.045[]
  5. Tamam Y et al., « Post-Stroke Sexual Functioning in First Stroke Patients », European Journal of Neurology 15, n°7 (juillet 2008), https://doi.org/10.1111/j.1468-1331.2008.02184.x[]
  6. X. Chambon, « Testimony on the Sexuality of Post-Stroke Hemiplegic Patients », Sexologies 20, n°2 (1 avril 2011): 102‑5, https://doi.org/10.1016/j.sexol.2010.10.005[]
  7. Korpelainen Jt, Nieminen P, et Myllylä Vv, « Sexual Functioning among Stroke Patients and Their Spouses », Stroke 30, n°4 (avril 1999), https://doi.org/10.1161/01.str.30.4.715[]

Lien entre dépression et dysfonctions sexuelles

27 octobre 2024 dans Maladies et sexualité par et

depression

Le lien entre dépression et dysfonctions sexuelles a été largement démontré123.

Cependant, le dépistage et la prise en charge des troubles de l’humeur, tout comme le dépistage et la prise en charge des troubles sexuels, sont tous les deux des situations complexes pour le soignant, comme pour le patient :

  • Déjà, parce que ces difficultés, que ce soit la dépression ou la dysfonction sexuelle, sont encore taboues et vécues comme honteuses par un grand nombre de patients
  • Ensuite, parce que le diagnostic de ces 2 types de pathologies est uniquement clinique : il n’existe pas d’examen complémentaire (prise de sang ou imagerie) qui permette de confirmer un diagnostic de syndrome dépressif caractérisé ou une dysfonction sexuelle. Il faut donc se fier au ressenti et à l’interrogatoire du patient, souvent chronophage, et à condition que celui-ci se sente suffisamment à l’aise pour se confier.
  • Enfin, la prise en charge de ces difficultés, que ce soit par le biais médicamenteux (antidépresseurs pour la dépression, IPDE-5 pour les troubles de l’érection, etc) ou non médicamenteux (soutien psychologique, psychothérapie ou sexothérapie), fait parfois l’objet de résistances de la part du patient qui redoute (et à juste titre) des effets secondaires, ou qui refuse de se voir comme un malade qui a besoin d’un traitement.

De plus, le lien entre dépression et difficultés sexuelles est tellement étroit qu’il est parfois difficile de distinguer lequel est la cause et lequel est la conséquence de l’autre.

En effet : 

  1. La sexualité est souvent altérée par la dépression elle-même
  2. La dysfonction sexuelle peut être à l’origine ou renforcer un syndrome dépressif
  3. Une dysfonction sexuelle peut être causée par le traitement de la dépression

Références

  1. Östman, Margareta. 2008. « Severe depression and relationships: the effect of mental illness on sexuality ». Sexual and Relationship Therapy 23 (4): 355‑63. https://doi.org/10.1080/14681990802419266.[]
  2. Atmaca M. Selective Serotonin Reuptake Inhibitor-induced Sexual Dysfunction: Current Management Perspectives. Neuropsychiatr Dis Treat. 2020 Apr 20;16:1043-1050. []
  3. Qian Liu et Al, Erectile Dysfunction and Depression: A Systematic Review and Meta-Analysis, The Journal of Sexual Medicine, Volume 15, Issue 8, 2018, Pages 1073-1082, ISSN 1743-6095, https://doi.org/10.1016/j.jsxm.2018.05.016.[]

Les effets de l’usage problématique du smartphone sur l’intimité conjugale et sexuelle

17 octobre 2024 dans Articles invités par

Dans notre société hyperconnectée, l’usage du smartphone est devenu incontournable. Pourtant, derrière cet outil quotidien se cache un phénomène insidieux qui affecte les relations de couple.

L’étude de Louise Paitel et ses collaborateurs, menée auprès de 330 couples hétérosexuels, a révélé des résultats surprenants sur l’impact de l’usage problématique du smartphone sur la satisfaction conjugale et sexuelle.

Nouveaux modèles 3D en santé sexuelle : clitoris, vulves et verges

24 septembre 2024 dans Produits pour sexologues par

Nous avons récemment présenté lors d’un live (vidéo complète ci-dessous) nos nouveaux modèles 3D en santé sexuelle, pensés pour améliorer l’éducation sexuelle à travers des outils adaptés à l’enseignement et à l’éducation thérapeutique.

Les sites de rencontres et l’estime de soi : l’amour et le sexe sur le net

12 août 2024 dans Articles invités par

L’amour et le sexe sur le net

Aujourd’hui, un français sur 4 est inscrit sur un site de rencontres. En quelques dizaines d’années à peine, depuis 1996, avec le lancement de match.com aux US, les sites de rencontres sont devenus d’incontournables acteurs de la rencontre.

  • Ludiques, intuitifs, ils dédramatisent la question de la quête amoureuse.
  • Chronophages, addictifs, ils réunissent des détracteurs inquiets de l’avenir de la rencontre spontanée dans l’espace physique.

Peut-on avoir confiance en ces sites qui vous promettent de rencontrer l’âme sœur ? Ne serait-ce pas plutôt le moyen de multiplier des rencontres sans lendemain : avec eux, le concept de la sexualité récréative s’est développé ? Quelles sont les limites de la volonté de jouir à tout prix ? Ces questions méritent d’être posées.

Sondage : quel nom pour le risquomètre en contraception ?

4 juin 2024 dans Actualités par

Il y a quelques mois, a été créé par le Dr Alan CHARISSOU et avec le soutien du Conseil Départemental de Meurthe et Moselle et de Sexoblogue, le risquometre, un outil d’aide au choix contraceptif visant à délivrer une information sur le niveau de protection contre le risque de grossesse en fonction de la stratégie contraceptive et de la durée durant laquelle une grossesse.

L’approche de la santé reproductive via la notion de risque n’est pas adaptée. D’où la volonté de changer de nom.

Ce nom doit être plus positif et engageant, tout en reflétant que l’objectif de l’outil est de fournir des informations fiables, notamment sur le niveau d’efficacité des contraceptifs, afin d’aider les utilisateurices à faire des choix éclairés concernant leur contraception.

Si vous voulez donner votre avis, ça prend 1 à 2 minutes et ça se passe au lien suivant.

8+3 conseils pour concilier asthme et sexualité

7 mai 2024 dans Journées de santé, Maladies et sexualité par

L’asthme est une maladie respiratoire chronique fréquente, responsable de symptômes gênants, qui vont souvent altérer la qualité de vie des patients.

Elle touche plus de 4 millions de personnes en France, avec une prédominance pendant l’enfance, la prévalence chez l’adulte étant estimée à 6,7%.

La maladie peut être grave quand elle n’est pas prise en charge correctement ou lorsqu’elle échappe au contrôle des traitements.
En France, l’asthme sévère est directement associé à plus de 60 000 hospitalisations et à près de 900 décès par an. En outre, la maladie altère considérablement la qualité de vie. Elle entraîne des insomnies, une baisse d’activité et un absentéisme à l’école ou au travail.

Mais ce que l’on sait un peu moins, c’est que cette affection altère de manière significative la qualité de vie intime et sexuelle.