Une étude IFOP de 2016 révèle que 33% des femmes admettent avoir eu un rapport sexuel avec une autre personne que celle avec qui elles étaient en couple contre 49% des hommes.
Près de 40 % de la population est donc concerné par les relations en dehors du couple officiel et pourtant le sujet reste encore extrêmement tabou.
Les organisations des couples contemporains et leur communications au sujet des relations extra-couple restent mal connues et différentes configurations de couples apparaissent et se démocratisent. En effet, plusieurs formes de non monogamie existent : elle peut être dissimulée et pratiquée secrètement en dehors d’un couple officiellement reconnu, elle sera alors définie comme une tromperie, une infidélité ou un adultère.
« La notion ancienne d’adultère, traduisant une norme culturelle, sociale et religieuse, a de fait cédé la place à la notion d’infidélité» . Ou bien elle peut être négociée dans un contrat intime du couple et définie par ce dernier, il s’agira alors de non monogamie consensuelle tel que le polyamour, l’échangisme, une relation ouverte ou un couple libre.
Ces nouvelles organisations viennent questionner les normes sociétales.
Références